1. Ne pas griller les étapes

Nos yeux se posent constamment sur des supports visuels, qui sont interprétés par notre œil et notre cerveau comme des images. L’utilisation de grilles est ainsi primordiale afin d’obtenir un résultat cohérent et équilibré graphiquement. 

La grille la plus connue et utilisée est la règle des tiers qui divise une image en trois parties égales. Ainsi, l’emplacement et l’alignement des différents éléments graphique (logos, textes, images, icônes, …) se voit conditionné par la grille choisie ou créée afin d’assurer une cohérence maximale.

2. Ne pas lever les yeux au ciel

Pour capter les informations recherchées, il est évident que notre regard doit se porter sur le support en question. Mais saviez-vous que nos yeux parcourent un chemin assez précis et automatique ?

En effet, des études sur la perception visuelle ont mis en lumière certains éléments permettant de mieux comprendre la lecture des supports visuels. Tout d’abord, notre œil effectue un balayage en Z, les quatre points de création de la lettre étant les intersections des droites de la grille des tiers.

Il est important de noter que nos yeux ont tendance à suivre le sens des aiguilles d’une montre et que le quart supérieur gauche est davantage observé que le reste de la composition visuelle.

3. Ne pas rester terre à terre

Les créations visuelles ont besoin d’air et d’espace. Interviennent les zones de repos, ou espaces « vides », mais que ne sont pas vides de sens ! Effectivement, ils permettent à nos yeux de faire une petite pause entre la réception d’un nombre incalculable d’informations et la préparation à la poursuite de la lecture.

Pour le même contenu, une mise en page simple et bien hiérarchisée accrochera bien plus facilement votre regard qu’une mise en page surchargée sans élément attirant vos yeux pour savoir où débuter la lecture. 

4. Ne pas devenir écrivain.e

Étant constamment sollicités visuellement, notre capacité de concentration est fortement diminuée. En déclin, il est convenu de considérer 8 secondes comme la durée d’attention que nous accordons par support visuel. Pour avancer encore d’autres chiffres, saviez-vous que notre cerveau peut traiter les images en 13 millisecondes (soit 60.000 fois plus vite que du texte) ?

Maintenant, en mettant ces deux informations côte à côte, vous vous rendez compte de l’importance de communiquer efficacement mais également rapidement. Raison pour laquelle les images, graphiques, infographies, cartes conceptuelles ont le vent en poupe pour partager des informations parfois complexes en un temps record.

5. Ne pas se faire arrêter par la police

Une limitation du nombre de polices d’écriture doit être en vigueur pour ne pas risquer une composition visuelle chaotique. Il est courant d’établir ce nombre maximal à trois typographies, même si je préfère diminuer ce chiffre à deux, en prenant soin de choisir des polices avec un large choix de graisses.

Le choix typographique est également crucial dans les compositions graphiques, tant elles transmettent des messages. Vous connaissez certainement les significations attribuées aux couleurs. Il en est de même pour les polices d’écriture.